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PÉDAGOGIE DE PROJET : APPROCHES COMPLÉMENTAIRES

Dans la séquence d’activités d’apprentissage proposée lors de nos projets, diverses formules pédagogiques se sont avérées complémentaires à celle de la pédagogie de projet. Ainsi, l’apprentissage coopératif et le travail en ateliers ont été mis au service des nos activités.

 

LES ATELIERS LIBRES :

L’intégration des ateliers dans la réalisation de nos projets est, selon nous, essentielle afin de donner la possibilité aux élèves de progresser à leur rythme. Nous considérons que cette formule pédagogique est avantageuse puisqu’elle répond aux différents besoins de la réalisation d’un projet collectif. Par exemple, si nous tenons compte des différences individuelles des élèves, il nous est facile de mentionner que tous n’utilisent pas la même planification pour réaliser leur projet. Hohmann et Weikart mentionnent que « Les enfants transforment leur planification initiale en des actions concrètes au cours de la période d’ateliers libres, ils ont de nouvelles idées, ils font des choix, ils sélectionnent du matériel et, enfin, ils terminent ce qu’ils ont commencé. Le but premier de cette période est d’offrir aux enfants l’occasion de concrétiser les projets qu’ils ont présentés durant la période de planification. Les étapes suivies par les enfants, lors de la planification et des ateliers libres, les amènent à se percevoir comme les auteurs, les acteurs et les réalisateurs de leurs projets. » (Hohmann & Weikart, 2000, p. 172-173). Les ateliers libres sont donc un moyen adapté aux besoins individuels des élèves et sont aussi au service du projet collectif puisque les enfants progressent en le réalisant.

 

LES TYPES DE REGROUPEMENT EN ATELIERS :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

une bonne cohésion et qui pourrait l’aider à progresser dans ce domaine. De plus, selon Hohmann et Weikart, l’apprentissage par projets favorise l’interaction entre les pairs (Hohmann & Weikart, 2000, p. 172-175). Il faut voir l’utilisation des ateliers  comme un cadre d’exploitation des différentes façons de travailler par rapport à la pédagogie de projet et comme un outil permettant de structurer l’apprentissage. Enfin, les ateliers sont pour nous un moyen intéressant d'encadrer la démarche qu’implique un projet collectif.

 

 

L'APPRENTISSAGE COOPÉRATIF :

Nous avons aussi trouvé en l’apprentissage coopératif des aspects pédagogiques non négligeables qui permettent de toucher un point essentiel lors de la réalisation d’un projet: l’importance du rôle de chacun. Travailler en équipe ne se résume pas à laisser l’élève le plus performant faire tout le travail. Il est primordial que chacun ait un rôle déterminé. Telle est la clef d’un apprentissage coopératif réussi. Clarke, Wideman et Eadie mentionnent que « Les activités coopératives en groupes restreints sont structurées de façon à ce que les élèves travaillent ensemble en se soutenant les uns les autres dans leurs apprentissages. L’apprentissage coopératif permet à tous les élèves de développer leur capacité à contribuer aux efforts des 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ENSEIGNEMENT MAGISTRAL

Lorsque la situation l’exigeait, nous avions la possibilité d’apporter des ajustements à nos projets en enseignant en grand groupe. Cette méthode pédagogique est souvent surutilisée en enseignement, mais elle apporte plusieurs avantages en ce qui concerne la logistique en classe. Elle permet aux élèves d’obtenir l’information rapidement. Elle diminue aussi les pertes de temps, car l’enseignant parle à tous les élèves de manière simultanée. Voilà une autre approche pédagogique s’intégrant à la pédagogie de projet.

 

 

Hohmann, M., & Weikart, D. P. (2000). Partager le plaisir d'apprendre: guide d'intervention éducative au préscolaire. Montréal: Pearson ERPI.

 

Clarke, J., Wideman, R. Et Eadie, S. (1992). Apprenons ensemble. Montréal : Éditions de la Chenelière.

 

Arpin , L. et Capra, L. (2000). L’apprentissage par projets. Montréal : La Chenelière/McGraw-Hill.

Les ateliers permettent aussi de varier les formes de regroupement. Cela constitue encore une fois un excellent moyen de s’adapter aux besoins du projet collectif et de chaque « sous-projet » qui s’y rapporte. En effet, il se peut que des élèves veuillent réaliser certaines étapes en travaillant avec des partenaires et que d’autres préfèrent travailler seuls. Ce type d’apprentissage n’est pas seulement au service des élèves, mais il l’est aussi pour l’enseignant. Les élèves au sein d’une classe ont tous des habiletés sociales et intellectuelles différentes. Certains ont de la difficulté à collaborer, d’autres éprouvent des difficultés d’apprentissage. En utilisant certaines formes de regroupements pendant les ateliers, l’enseignant peut travailler sur des besoins spécifiques afin de faire progresser des élèves qui ont certaines difficultés. Par exemple, nous pourrions regrouper un élève qui manque d’estime avec un groupe qui a 

autres, d’apprendre des autres et d’acquérir une confiance en cette capacité. » (Clarke et al., 1992, p. 235) Or, pour nous, cette interdépendance est une source de motivation puissante, car l’élève exploite ses connaissances, participe à une réalisation collective et, aussi, prend confiance en ses moyens en contribuant activement à la réalisation du projet. (Arpin & Capra, 2012. p. 25-27).

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