NOS PROJETS : PROJET EN FRANÇAIS
Titre : Le Sedna IV, la biodiversité et les écosystèmes : prétextes pour écrire, prendre la parole, débattre et s'impliquer.
Degré scolaire : 4e, 5e et 6e année.
Durée du projet : Vingt périodes d’une heure réparties sur trois mois.
RÉSUMÉ DU PROJET :
Alors que la protection de l’environnement préoccupe de plus en plus la population, le 17 octobre 2014, moi, Michel Lacasse, et les 19 élèves de 4e, 5e et 6e année qui formaient ma classe de stage, sommes montés à bord du Sedna IV. Le Sedna IV, c’est ce voilier océanographique qui, le 18 avril 2012, a entrepris une expédition scientifique et cinématographique autour du monde d’une durée de 1000 jours.
DÉBATS À SAVEUR ÉCOLOGIQUE :
J'ai tout mis en place pour que les élèves puissent mener un débat. D’abord, je leur ai présenté la vidéo d’un débat et leur ai demandé de relever les éléments nécessaires à son bon déroulement. Cela a notamment mené à la construction d’une affiche de référence qui a été réutilisée lors d'autres débats.
Après avoir choisi un premier sujet avec eux, soit « Pour ou contre la chasse aux phoques », nous avons fait des équipes et les élèves se sont mobilisés. Ils se sont documentés et ont préparé leurs argumentations. Pour les aider dans cette tâche, deux spécialistes sont venus répondre à leurs questions : un biologiste et un employé de Parcs Canada. À la demande des élèves, un deuxième débat a eu lieu quelques semaines plus tard. Cette fois, le sujet était « Pour ou contre la production de l’huile de palme ».
VALORISATION ET PROTECTION DU FLEUVE SAINT-LAURENT :
Ensuite, j’ai amené les élèves à découvrir les richesses du fleuve Saint-Laurent et les problèmes auxquels il fait face. À partir de ces constats, ils ont fait des recommandations pour le protéger et le mettre en valeur. Cette activité de création a été la première parmi d’autres où l’organisation des idées s’est faite sous la forme d’un réseau conceptuel. Les recommandations ont été envoyées au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec. Fièrement, ils ont signé cette lettre dans l’attente d’une réponse qui est venue quelques semaines plus tard de la part du ministre Heurtel (adressée au nom de mon enseignante associée, mais c'était quand même mon projet...). Afin de donner davantage de visibilité à ces actions et
VISITE DU SEDNA IV :
Depuis le début du projet, nous suivions toujours l’itinéraire du Sedna IV. Participer au volet Éducation de leur mission devait nous permettre de communiquer par visioconférence avec la communicatrice scientifique du bateau. Malheureusement, des problèmes techniques survenus sur le bateau ont fait qu’à deux reprises notre rendez-vous n’a pas pu avoir lieu. Heureusement, après avoir échangé plusieurs courriels et appels téléphoniques avec les responsables de la mission, on nous a invités à aller visiter le bateau au Vieux-Port de Montréal avant qu’il ne soit remisé pour l’hiver. Parmi les 1014 classes inscrites à leur projet, nous avons été la seule à avoir le privilège de pouvoir monter sur le bateau. Quelle chance!
Ce fut pour nous l’occasion de concrétiser toutes les choses que nous avions apprises au sujet du Sedna IV. L’équipage du bateau a été très accueillant en nous expliquant leur rôle dans la mission. En plus de parler avec eux, nous avons eu droit à une visite guidée du navire. La communicatrice scientifique a pris soin de répondre aux questions des élèves. Nous étions comblés.
CAPSULES DE WEBRADIOS :
Après avoir vécu toutes ces activités, les élèves en avaient plein les bras. Chacun d’eux avait entamé un projet personnel et il devenait difficile de continuer un projet de groupe sans les surcharger. De plus, j’ai pris conscience que l’apprentissage du français devait être la priorité. C’est pour ces raisons que j’ai mis de côté l’idée de créer un livre de recettes qui devait se concentrer sur les mathématiques.
Pour ce faire, j’ai intégré l’écriture de leur texte mensuel à mon projet en la joignant au projet de webradio de l’AVSEC. Ainsi, les élèves ont eu la chance de s’engager dans une situation d’écriture qui faisait des liens avec les sujets que nous avions abordés depuis le début de l’année et de faire de la radio. Pour certains, c’était l’enregistrement qui représentait un défi tandis que pour d’autres c’était plutôt l’écriture.
CRÉATION DE FICHES D'INTERPRÉTATION POUR LES PLANTES DE LA CLASSE :
Soucieux de multiplier les situations d’écriture et faisant face à un problème de mauvais entretien des plantes de la classe, les élèves ont fait des recherches afin d’en apprendre davantage au sujet de chaque plante de la classe. En équipe, les élèves ont créé des fiches afin de mieux connaitre les besoins des plantes. En plus de leur donner l’occasion d’écrire, cela m’a permis d’aborder le concept de biodiversité végétal et de faire un lien avec ce qui avait été vu en début d’année à propos de la biodiversité animale.
FORMATION EN ÉTHIQUE DU PLEIN AIR :
En plus de ces activités, j’ai bonifié mon PIC en ajoutant une formation en éthique du plein air. .Étant formé par Sans trace Canada pour donner des formations, j’ai pu enseigner aux élèves des comportements à adopter pour agir de manière éthique en plein air. Pour y arriver, je les ai engagé dans une activité qui mettait en relief l’interdépendance entre les êtres vivants. Je leur ai aussi présenté mon métier « parallèle » à celui d’enseignant soit, celui de guide de plein air. À la fin de cette formation, je leur ai remis un diplôme attestant leur participation à une formation de Sans traces Canada.
Ce projet n’a pas encore été dévoilé au public puisqu'il est encore en développement. Il devrait permettre à des personnes éloignées de Montréal de découvrir le Biodôme. Ainsi, on nous a demandé d’explorer le site internet du Biodôme et de choisir un des cinq écosystèmes qu’on y trouve. Par le suite, la classe a communiqué avec une responsable du Biodôme afin de lui poser des questions au sujet de l’écosystème choisi par les élèves. Au lieu de visiter le site internet, nous nous sommes rendus sur le site. Ce fut une occasion en or pour réinvestir les connaissances acquises au sujet de la biodiversité, des écosystèmes et de le faire en utilisant un réseau conceptuel. Encore une fois, les élèves étaient très fiers d’être la classe choisie pour faire parti du projet pilote.
PROJET PILOTE AVEC LE BIODÔME :
Une semaine avant la fin de mon stage, j’ai été contacté par la personne qui était responsable de la communication entre les écoles et le Sedna 4. Maintenant responsable d’un autre projet pilote lié au Biodôme de Montréal, elle m’a proposé quelque chose. Conscient que la fin de mon stage approchait, c’est avec l’accord de mon enseignante associée, qui était prête à continuer ce que j'allais commener, que j’ai accepté d’y participer.