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FAVORISER LES APPRENTISSAGES : CONTEXTE SIGNIFIANT

En classe, les enseignants font parfois face à des problèmes de fonctionnement ou de comportement. Les causes de ces problèmes peuvent être multiples (l'élève ne sait pas quoi faire, il est dépassé par la matière, etc.). Toutefois, le fait que ce qui est proposé en classe ne soit pas signifiant pour l'élève, est un facteur qu'il est important de considérer lorsque nous nous intéressons aux éléments qui favorisent les apprentissages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outre le transfert des connaissances, l'intégration des matières est une autre manière d'offrir un contexte signifiant. Dans les projets que nous avons menés lors de notre stage, l'intégration des matières dans plusieurs de nos leçons a permis aux élèves de réaliser des apprentissages significatifs tant dans le domaine des sciences et technologies que dans celui du français et des mathématiques. Bien qu’il y ait des notions qui sont difficilement intégrables, certaines  se marient très bien à d’autres domaines d’apprentissage. L’exploitation des savoirs essentiels en sciences et technologies pour certaines compétences en français ou en mathématiques en est un bon exemple. En effet, lorsque nous préparons  une situation d’apprentissage, nous devons tenir compte de la dimension affective dans le développement de l'enfant. Si nous voulons que les apprentissages soient significatifs pour les apprenants, la leçon doit nécessairement être assez intéressante afin de les motiver et d’éveiller leur intérêt. C’est dans cette optique que nous pouvons dire que l’intégration des matières favorise l’apprentissage des élèves et augmente la signification des tâches proposées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scallon, G. (2004). L’évaluation des apprentissages dans une approche par compétences. Saint-Laurent : ERPI

 

Ledoux, A. M. (2003). Le travail en projet à votre portée. Montréal : CEC

 

Arpin , L. et Capra, L. (2000). L’apprentissage par projets. Montréal : La Chenelière/McGraw-Hill

 

Tardif, J. (1992). Pour un enseignement stratégique (chap. 5 : Un exemple d’enseignement stratégique, p. 313-333). Montréal : Logiques.

 

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Les enfants d'aujourd'hui possèdent un étonnant bagage de connaissances. Entre autres, ils sont conscients du monde qui les entoure et des problèmes auxquels il fait face : violence, pauvreté, pollution, etc. Ainsi, tel que nous avons pu le faire dans nos projets, créer une activité qui a une portée sociale est susceptible de motiver les élèves puisqu'elle peut permettre de démontrer la signification que leurs actions pourront prendre. L'écriture d'une lettre adressée à David Heurtel, Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, en est un exemple. En effet, en s'adressant au ministre, ils prennent conscience que leurs idées sont entendues et qu'elles pourraient entrainer des changements sociaux

 

Ainsi, pour proposer des tâches signifiantes, l'enseignant peut préparer les apprentissages en animant une discussion au sujet des objectifs de la tâche, faire un survol du matériel mis à leur disposition, activer les connaissances antérieures, susciter leur intérêt, etc. Lors de l'activation des connaissances, l’enseignant pourrait aussi discuter ouvertement avec l’élève de ses mauvaises conceptions et proposer des solutions de remplacement à celles-ci. Une fois les nouvelles connaissances acquises, l'élève pourrait les appliquer et les transférer dans d'autres tâches et ainsi donner de la signification aux activités réalisées (Tardif, 1992, p. 221).

 

Le transfert de connaissances d'une tâche à l'autre permet à l'élève d'être actif dans son rapport avec les savoirs. Selon Dewey, philosophe et pionnier de la pédagogie de projet, c'est de cette manière que l’élève mobilise différentes ressources en vue de construire des apprentissages signifiants et durables (Arpin & Capra, 2000, p. 7). De plus, selon lui, l'élève doit « […] agir (avoir des intérêts), construire des projets, les mener à leur terme, faire des expériences, apprendre à les interpréter (méthodes scientifiques comme modèles méthodologiques). » (Ledoux, 2003, p. 7).

Par exemple, lors d’une activité qui consistait à faire un texte s'inspirant du Sedna IV, il leur a été demandé de rechercher des informations. Les élèves ont dû consulter plusieurs livres documentaires (Lire des textes variés)  sur le sujet afin d’être prêts à enregistrer leur texte afin de le diffuser sur le Web (Communiquer oralement). En plus d’exploiter deux matières dans la même leçon (ce qui permet d’avoir plus de temps pour enseigner d’autres matières), les élèves qui aiment moins le français ont moins conscience qu’ils développent des compétences dans ce domaine. Ils sont concentrés sur leur recherche et sur la planification de leur enregistrement, ce qui fait en sorte qu’ils n’ont pas l’impression de faire du français, mais de mobiliser des habiletés en lien avec ce que nous lui demandons de faire. C'est ainsi l'occasion pour l'enseignant de rappeler ou d’enseigner aux élèves qu’il est essentiel de posséder des habiletés données afin de s’ouvrir aux possibilités qu’offre la vie en société. 

 

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